logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Actualités

THALES S’ENGAGE SUR LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

Actualités | publié le : 25.02.2014 | VIRGINIE LEBLANC

Le groupe Thales a récemment signé un accord sur la qualité de vie au travail (QVT) avec trois syndicats. Il fait la place à l’expression des salariés sur leur charge de travail.

Le nouvel accord sur « la qualité de vie au travail au sein du groupe Thales » a été signé le 4 février dernier par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. Seule la CGT a refusé de le parapher.

« Un véritable droit d’expression pour les salariés sur les sujets de QVT » est ainsi acté, et qui fera l’objet de plusieurs expérimentations, souligne la CFDT. Deux fois par an, une réunion dédiée spécifiquement à la QVT sera organisée par le manager de proximité, le responsable d’équipe, le chef de service ou le directeur. Mais elle se déroulera « sans rapport hiérarchique », afin d’échanger librement.

Le texte prévoit que la compatibilité entre les objectifs fixés et la charge de travail réelle devra être examinée lors de l’entre– tien annuel d’activité. Et, tout au long de l’année, les managers devront veiller à la bonne répartition du travail. De plus, si un salarié constate un déséquilibre trop important, il pourra s’adresser à son RRH, qui conseillera le responsable hiérarchique. « C’est un point important, car on constate trop souvent un déséquilibre de la charge de travail dans les équipes », remarque Gilbert Brokmann, responsable CFE-CGC.

Un droit à la déconnexion numérique est affirmé, et les réunions devront être évitées avant 8h30 et après 18 heures.

Espaces de travail

Autre point le plus discuté, tant par ses incidences sur les conditions de travail que sur ses impacts financiers, l’aménagement des espaces de travail : « On avait tendance à entasser les salariés depuis quelques années. Nous avons obtenu le respect d’un espace de 9 m2 pour une personne et la limitation des espaces collaboratifs à douze salariés », décrit Gilbert Brokmann.

Au chapitre de la prévention des RPS, des formations seront proposées afin de détecter les « situations personnelles de fragilisation », et un réseau de veille de salariés volontaires sera expérimenté.

Pour la CGT, malgré quelques avancées auxquelles elle a contribué, le texte aborde les RPS dans une approche individuelle et, surtout, « nous refusons la procédure interne en matière de harcèlement, que nous considérons comme illégale », affirme Laurent Trombini, coordinateur CGT.

Par ailleurs, l’accord institue une commission centrale de la qualité de vie au travail chargée de proposer et de suivre toutes les actions déployées en matière de santé et de QVT, ainsi qu’un observatoire de la QVT.

Auteur

  • VIRGINIE LEBLANC