Renault et le ministère du Travail renouvellent jusqu’à fin 2016 leur accord-cadre en faveur des 16-25 ans sans diplôme.
Depuis vingt-deux ans, le groupe Renault et la Délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle (DGEFP) déploient un dispositif de qualification et d’insertion dans l’industrie pour des jeunes non qualifiés résidant dans les bassins d’emploi où le groupe est implanté. Le 14 février, ce dispositif a été reconduit jusqu’à fin 2016.
Quelque 800 jeunes de moins de 26 ans seront présélectionnés par les missions locales, Pôle emploi, la Direccte, des entreprises de travail temporaire (ETT) et Renault. Ils suivront un stage de préqualification (trois à six mois de remise à niveau et de cours techniques) financé par la région. Puis ils prépareront un certificat d’aptitude professionnelle (CAP), un diplôme de l’Éducation nationale ou un certificat de qualification professionnel interbranches en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage de 12 à 24 mois, signé avec Renault (usines de Cléon, Douai, Flins, Grand-Couronnes, Sofrastock et Maubeuge).
Pas de promesse d’embauche à la clé, contrairement aux précédents avenants, mais « un gage d’employabilité grâce à une certification intersectorielle et à un accompagnement d’un an dans l’emploi par des salariés tuteurs, par des ETT ou des référents du service public de l’emploi », précise le groupe Renault.
Ce dispositif s’inscrit dans sa politique “jeunes”, avec l’objectif affiché de 5 % de l’effectif global en alternance d’ici à trois ans (soit 2000 alternants par an). Depuis 1992, 3850 jeunes ont bénéficié d’une formation qualifiante dans le cadre de cet accord Renault-État.