Les entreprises ont consommé un peu plus de 21 millions d’heures d’activité partielle en 2012, un chiffre en augmentation par rapport à 2011, mais bien loin des 21,9 millions d’heures consommées chaque trimestre au plus fort de la crise en 2009, selon une étude Dares Analyses publiée la semaine dernière. L’activité partielle a concerné en moyenne 56 000 salariés chaque mois en 2012 (contre 36 000 l’année précédente), qui ont vu leur activité mensuelle réduite de 32 heures en moyenne.

Sans surprise, le secteur qui a le plus recours à ce dispositif est l’industrie (plus des trois quarts des heures consommées). L’activité partielle de longue durée (APLD) a quant à elle couvert 59 % des heures d’activité partielle en 2012, dont 84 % pour la seule branche automobile.

Quelque 17 % des heures d’activité partielle ont été consommées pour d’autres raisons que les difficultés économiques (sinistre, problème technique…). Le salarié en activité partielle perçoit une indemnité financée par l’entreprise, l’État et, dans certains cas, l’Unédic. Le dispositif a d’ailleurs coûté à ces deux derniers près de 102 millions d’euros en 2012. L’étude de la Dares porte sur la période antérieure à la réforme de l’activité partielle instaurée par la loi de sécurisation de l’emploi mi-2013.