Les lauréats de la 4e édition du Prix du meilleur ouvrage sur le monde du travail, organisée par le Toit citoyen et soutenu par Alpha, ont été révélés jeudi 6 février au Salon national des CE. Parmi les six auteurs sélectionnés, Cédric Gentil a remporté le prix dans la catégorie Salarié avec son livre Mesdames et messieurs votre attention s’il vous plaît… (Plon), dans lequel il raconte son quotidien de conducteur de RER.
De son côté, Pierre-Yves Gomez a été retenu dans la catégorie Expert avec Le Travail invisible (François Bourin Éditeur), dans lequel il dénonce les méfaits de la financiarisation sur le travail, l’entreprise et la société.
Le ministère de la Défense a lancé, le 1er février, la procédure de dialogue compétitif pour « la fourniture, l’installation, l’exploitation et la maintenance d’un système d’information destiné à assurer […] la détermination, le calcul, les opérations permettant le paiement, l’historisation et le suivi des droits à solde » des militaires. La procédure se limitera à trois opérateurs ayant démontré leur expertise technique et affichant un chiffre d’affaires annuel de 50 millions d’euros HT. Une prime de 500 000 euros sera allouée aux candidats ayant déposé une offre répondant aux exigences. La date butoir est fixée au 10 mars.
Pour accélérer la montée en charge des contrats de génération, l’Assemblée a voté le 7 février un amendement gouvernemental au projet de loi sur la formation qui modifie le dispositif pour les entreprises de 50 à 300 salariés. Celles-ci pourront accéder directement aux aides de l’État, même en l’absence d’accord d’entreprise ou de branche, ou de plan d’action. En revanche, elles devront être couvertes dans un délai qui sera déterminé par décret – sans doute le 31 décembre 2014. Autrement, elles s’exposeront à la même pénalité que les entreprises de plus de 300 salariés.
La CFDT, la CGC et la CFTC ont signé un accord sur la qualité de vie au travail dans le groupe Thales. Seule la CGT n’est pas signataire. Pour la CFDT, cet accord comporte de nombreuses avancées. Un véritable droit d’expression pour les salariés sur les sujets de QVT est instauré. L’accord contient des règles relatives aux open spaces et il affirme un droit à la déconnexion.
De plus, un observatoire de la QVT est créé pour identifier des situations de stress et mettre en place des actions correctrices.
La CFE-CGC a lancé, le 3 février, une consultation de ses adhérents afin de se trouver un nouveau nom. La centrale, âgée de 70 ans, les invite à faire leurs propositions jusqu’au 21 février via un site protégé. Le nouveau nom, qui ne sera pas un sigle, devra « symboliser la reprise d’initiative de la CFE-CGC » et « parler aux jeunes », explique la présidente, Carole Couvert.
