Le baromètre social de l’opérateur de télécoms affiche un bon score sur la qualité de vie au travail, mais les salariés sont en attente sur leur évolution professionnelle.
La perception de la qualité de vie au travail à Orange par rapport aux autres entreprises s’améliore et atteint son plus haut score depuis le début de cette enquête en 2010, atteste la huitième vague du baromètre social réalisée en décembre 2013 auprès de 3 638 salariés, par l’institut CSA. 92 % d’entre eux la considèrent meilleure ou identique à celle des autres entreprises (contre 79 % en octobre 2010). 55 % l’estiment meilleure (contre 50 % en juin 2013), et le pourcentage de salariés qui pensent qu’elle est plus mauvaise (2 %) a été divisé par 8 depuis octobre 2010 (16 %).
« Dans un contexte d’adaptation et malgré un environnement sous pression, c’est un résultat positif », estime Bruno Mettling, directeur général adjoint en charge des ressources humaines d’Orange. Au rang des signes favorables figure également la bonne perception par les salariés de l’effort d’innovation de l’entreprise et de la clarté de sa stratégie, qui progressent respectivement de 4 et 5 points.
En revanche, la thématique des parcours professionnels se dégrade légèrement. Un phénomène qui peut s’expliquer par le ralentissement des mobilités internes, souligne Bruno Mettling. Un plan d’urgence sur ce sujet a d’ailleurs été lancé fin 2013, qui prévoit par exemple le renforcement des mobilités croisées. Le rythme des recrutements s’est nettement tari, puisqu’après la vague de 10 000 recrutements prévus en 2010-2012, le volume annoncé pour 2013-2015 est réduit à 4 000 recrutements.
