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DES INDICATEURS A AFFINER POUR LA RSE

Actualités | publié le : 04.02.2014 | VIRGINIE LEBLANC

Plus de transparence mais encore des progrès à faire sur de nombreux points, comme l’organisation du travail ou l’emploi : c’est ce qui ressort de l’étude de CFIE-Conseil sur l’information sociale et environnementale dans les rapports annuels des entreprises.

Après avoir analysé les rapports annuels de 44 sociétés françaises (au top 5 du classement figurent Danone, Sanofi, PSA Peugeot Citroën, L’Oréal et Gecina), CFIE-Conseil constate une amélioration réelle de la transparence des entreprises mais détecte aussi de nombreux axes de progrès. Par exemple, les indicateurs fournis sous forme de moyennes globales, surtout pour les aspects sociaux, mériteraient d’être affinés.

Certaines questions encore peu explorées sont mieux développées cette année et, parmi les explications, on peut relever l’influence de la loi française en matière de reporting, note l’étude annuelle de la filiale commerciale du Centre français d’information sur les entreprises. Des thèmes comme les maladies professionnelles ou la lutte contre la corruption ont progressé, bien que ces deux problématiques puissent être encore approfondies.

DES SUJETS MOINS TRAITES

Sur la partie sociale, l’égalité des chances, la formation et les perspectives d’évolution dans l’entreprise, ainsi que les relations professionnelles sont les trois rubriques les mieux traitées. « On constate toutefois que certains éléments mériteraient des améliorations, commente Martial Cozette, gérant associé de CFIE-Conseil. L’égalité hommes-femmes est un sujet très fourni, mais on n’a pas systématiquement les informations sur les écarts de salaires. » Quant à l’intégration des jeunes sans qualification, elle n’est abordée que par un quart des rapports.

La question des risques psychosociaux reste abordée par la majorité des entreprises (dans 73 % des rapports). Mais les questions relatives à l’organisation du travail peinent encore à trouver leur place dans les rapports.

Sur l’emploi, « des données sur l’évolution des effectifs sont produites mais nous disposons souvent de moins d’éléments sur les sorties, les licenciements, la répartition entre licenciements économiques et individuels », observe Martial Cozette. De plus, les informations sur la proportion de contrats temporaires, les mesures pour préserver l’emploi ou amortir les effets des réorganisations sur les salariés sont encore peu présentes dans les documents.

Auteur

  • VIRGINIE LEBLANC