Dans la branche du commerce alimentaire, les contrats de travail sont au minimum à 25 heures hebdomadaires depuis 2008. Les partenaires sociaux entament toutefois des négociations au sujet du temps partiel, notamment pour encadrer les compléments d’heures prévus par la loi de sécurisation de l’emploi, les coupures, ou encore la répartition des heures sur la semaine.

C’est dans ce contexte que la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a présenté le 20 janvier les résultats d’une étude sur les salariés à temps partiel (28 % des 600 000 salariés de la branche). Sans surprise, il s’agit à 97 % d’employés et à 89 % de femmes ; 58 % ont un contrat de 30 heures ou plus.

Dans plus d’un cas sur deux, le temps partiel a été « consenti » par le salarié au moment de l’embauche, celui-ci n’ayant « rien trouvé d’autre ». Néanmoins, se félicite la FCD, 82 % des sondés se déclarent satisfaits de travailler à temps partiel. Ils apprécient en premier lieu la possibilité de s’occuper davantage des enfants. Les insatisfaits mettent en avant le revenu insuffisant. Si 36 % des salariés souhaitent augmenter leur temps de travail, ils rejettent cependant majoritairement l’idée de travailler sur plusieurs établissements, ou de cumuler plusieurs employeurs.