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Six façons d’enrichir le climat de travail

Enjeux | LA CHRONIQUE DE CONSEIL EN ENTREPRISES À PARIS <> | publié le : 21.01.2014 |

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Six façons d’enrichir le climat de travail

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Nos façons de penser modernes sont très centrées sur l’individu : « Moi et mon histoire, ma personne, mes aspirations, mes réalisations… », comme si l’atteinte du bonheur passait par une dose supplémentaire de focalisation sur soi. Il est temps de se rappeler que l’être humain ne tiendrait pas longtemps sans les autres, et qu’une bonne ambiance de travail se nourrit d’écoute mutuelle, d’ouverture, d’attention, de gestes gratuits. Voici six façons d’enrichir le climat collectif.

Écouter. Plutôt que de se concentrer sur ce que l’on a envie de dire, qui certes est passionnant, essayons quelque temps d’inverser les rôles. L’équipe n’en mourra pas si l’on garde pour soi certaines de nos remarques. Mieux, elle peut même en sortir dynamisée, car on aura permis aux autres de s’exprimer, de trouver un espace où ce qu’ils disent est entendu et pris en compte. L’écoute d’autrui est un cadeau pour tous.

Faire confiance. Offrir sa confiance en premier, avec un état d’esprit bienveillant, sans attendre que notre interlocuteur nous fournisse la preuve qu’il nous donne la sienne. La confiance, justement, doit pouvoir s’accorder sans la certitude que les personnes la méritent. Par ce biais, et sans être naïf pour autant, on donne le ton en faisant le pari que l’on gagnera davantage à s’ouvrir qu’à rester sur la défensive.

Partager. C’est banal, mais une équipe ne peut fonctionner efficacement en restant au stade d’une grappe d’experts indépendants. La vitalité du groupe dépend du partage d’informations, de la transparence, de la valeur ajoutée par chacun dans les échanges. Pour ceux qui veulent vivre en phase avec leur temps, l’année nouvelle est aussi l’occasion d’avancer vers d’autres formes de partage : partage des responsabilités, des décisions, du pouvoir, en d’autres termes progresser vers la collaboration et la co-création. Le leadership partagé (1) est une forme avancée d’efficacité collective.

Accepter d’apprendre de l’autre. Généralement, on aime bien choisir ses sources de connaissance ou d’apprentissage : ses réseaux, ses rencontres, ses découvertes sur Internet… Les collègues directs, que l’on connaît par cœur, ne font pas forcément partie de cette sélection. Or, quelle plus belle contribution au bon climat de travail que de reconnaître ce que nous apprend un proche ? Voire se laisser coacher sur un sujet qu’il maîtrise mais que l’on connaît mal, et lui dire merci pour ce qu’il nous apporte.

Donner des feedbacks positifs. Exprimer ce qui est bien fait et pas seulement ce qui ne va pas. Savoir dire merci. Reconnaître les efforts des personnes autant qu’apprécier les moindres détails du quotidien sont des qualités de personnalité qui transforment un climat de travail. Elles sont fondées sur la générosité d’esprit et l’attitude positive. Dans les équipes qui s’entendent bien, être négatif n’est pas “tendance”. Sur ce thème, et particulièrement en France, chacun de nous peut progresser !

Célébrer. Il faut savoir “marquer le coup” quand l’un de nos équipiers réussit quelque chose et faire une petite fête pour les réalisations collectives, même mineures. Ce n’est pas l’ampleur de l’événement qui importe, c’est l’intention. Une équipe a besoin de moments chaleureux pour resserrer les liens et recharger ses batteries. Un climat de travail nourri de convivialité est cent fois plus vivant et enrichissant pour tous.

(1) La pratique du leadership partagé, d’Édith Luc et Meryem Le Saget (PUM, 2013).