Un montant moyen de 200 euros – contre 270 euros en 2012 –, et une prime inférieure à 150 euros pour une majorité d’entreprises (57 %). Tels sont les principaux enseignements de l’enquête flash sur la prime de partage des profits versée en 2013 au titre de 2012, réalisée par le cabinet Deloitte en novembre 2013.

Menée auprès de 65 entreprises (dont près de 40 % dans l’industrie) représentant plus de 250 000 salariés, l’enquête révèle que, dans les trois quarts des cas, le versement a été effectué sous forme de prime sur salaire, calculée sur la base d’un forfait et au prorata du temps de présence. Les autres entreprises ont choisi un complément d’intéressement.

La prime est majoritairement le fruit d’un accord groupe (40 %) ou d’une négociation d’entreprise (30 %). Pour les autres, elle fait suite à une décision unilatérale de l’employeur.

Les trois quarts des sondés estiment que ce bonus n’aura pas d’impact sur leur politique salariale. Enfin, la prime devrait encore fondre en 2014, les entreprises interrogées envisageant de distribuer 180 euros en moyenne.

Pour mémoire, le dispositif, qui prévoit que toute hausse des dividendes versés aux actionnaires s’accompagne d’une prime au bénéfice de l’ensemble des salariés, a été instauré en 2011 pour les entreprises de plus de 50 salariés. Et l’on attend toujours sa disparition, évoquée en 2012 par Jean-Marc Ayrault.