Soumis à signature entre les fêtes de fin d’année, le projet d’avenant qui met un terme au congé de fin de carrière (CFC) chez Schneider Electric (lire Entreprise & Carrières n° 1170) a obtenu l’assentiment de la CFDT et de la CFE-CGC. Celui de FO paraît acquis. Destiné aux quelque 10 000 salariés de l’UES SEI SEF de Schneider Electric (la maison mère hors filiales), le CFC permettait une dispense totale ou partielle d’activité à l’approche de la retraite en fonction de l’ancienneté.
Le texte supprime donc ce dispositif en date du 31 décembre 2013. Mais il prévoit différentes mesures transitoires, dont un maintien des droits au CFC pour les collaborateurs à trois ans du départ, ainsi que la mise en place d’un régime de retraite à prestations définies sous condition d’achèvement de carrière pour les bénéficiaires potentiels du CFC âgés de 35 ans et plus.
« Nous avons consulté nos adhérents et recueilli un avis favorable », plaide Roland Chaix, délégué syndical central SEI/SEF CFDT, rappelant que l’avenant entérine aussi l’instauration d’un dispositif complet de retraite supplémentaire – article 83, Perco avec abondement et compte épargne-temps – pour l’ensemble du groupe en France (soit 19 000 salariés).
Un « transfert de charge du CFC vers l’épargne retraite » que déplore la CFTC, qui, comme la CGT, s’était insurgée contre ce projet, pétition à l’appui. Les partenaires sociaux doivent encore discuter le détail de ces nouveaux outils.
