Avec la fin de l’emploi à vie, les salariés se comportent de plus en plus comme des clients qu’il importe de convaincre, voire de séduire. A minima, ils souhaitent comprendre le sens de leur action, mais leur ambition – notamment celle des jeunes générations – va souvent au-delà : ils veulent être partie prenante des choix opérationnels et connaître les enjeux stratégiques de leur domaine d’activité. Dans le même temps, la possibilité pour tout un chacun de faire connaître son opinion via les médias sociaux tend à rééquilibrer le rapport entre les entreprises et les individus qui, spontanément, se saisissent de ce pouvoir pour faire connaître et partager leur point de vue. Il devient extrêmement dangereux pour les organisations de ne pas en tenir compte, voire de ne pas chercher à orienter ces jugements, qui, mis sur la toile ou sur twitter, sont tout sauf confidentiels.

Les entreprises doivent donc soigner leur marque employeur tant à destination des candidats potentiels qu’à celle des salariés en place qu’il convient de fidéliser. Les auteurs, experts en marketing RH et spécialistes des réseaux sociaux, expliquent le rôle essentiel des RH dans cette nouvelle perspective, et comment celles-ci peuvent se servir des technologies 2.0 pour ce faire. En phase avec les attentes des digital natives, les réseaux permettent d’inventer de nouveaux modes de partage d’information et de gouvernance hors des systèmes hiérarchiques pyramidaux et de profiler ainsi une entreprise communicante et collaborative très éloignée du schéma taylorien des siècles précédents.

Marketing RH

Franck La Pinta et Vincent Berthelot, éditions Studyrama, 291 pages, 25,50 euros.