Avec sa première étude sur “l’employabilité” des ex-saisonniers, présentée le 5 décembre, le Club Med soigne son image d’employeur auprès des jeunes diplômés. Certes, l’entreprise n’a guère besoin d’attirer de nouvelles recrues (en moyenne, elle reçoit 50 000 candidatures par an pour 2 500 postes d’animateurs ou d’employés saisonniers en France), mais « nous voulions vérifier que nos messages affichés en matière de recrutement, centrés sur l’enrichissement personnel et professionnel, étaient conformes à la réalité. Et que nos processus RH d’intégration étaient adaptés », justifie Olivier Rozier, DRH Europe.

L’étude a été réalisée par TBWA Corporate auprès de 1 215 jeunes diplômés européens ayant travaillé plusieurs saisons pour l’entreprise entre 2007 et 2012. Elle montre que 64 % d’entre eux ont trouvé un poste (dont la moitié en CDI) trois mois après avoir quitté le groupe, dans l’hôtellerie, la restauration, le sport ou la vente. Seuls la moitié des jeunes pensent que leur passage au Club Med a été un tremplin vers l’emploi , mais plus des trois quarts estiment qu’il a été profitable. Surtout pour approfondir leurs compétences en langues étrangères (67 %), acquérir une expérience métier (42 %), voire développer des compétences managériales pour un tiers d’entre eux. Les saisonniers de l’entreprise sont de plus en plus diplômés : 42 % ont un niveau bac + 3 à bac + 5.