Ce sera « le sujet prioritaire de l’agenda social 2014 » : au cours d’une rencontre organisée par l’Ajis* le 3 décembre, Marianne Laigneau, la DRH d’EDF, a indiqué sa volonté de rouvrir dans les prochains mois la négociation sur le temps de travail. La tâche promet d’être ardue : outre l’accord de 1999 d’EDF SA, « il existe des milliers d’accords locaux dans les différentes entités, qui ont créé des disparités », a-t-elle expliqué. En outre, 17 % des salariés bénéficient d’une réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, en application du dispositif de temps choisi inscrit dans l’accord de 1999. EDF veut aussi instaurer les forfaits-jours pour les cadres, ce qu’elle n’a pas réussi à obtenir des syndicats ces dernières années. La négociation devrait s’ouvrir en février ou en mars prochain, espère Marianne Laigneau. Auparavant, EDF aura finalisé le diagnostic des différentes situations locales, mené actuellement dans toutes les entités.

Des séminaires seront en outre organisés « pour partager les enjeux avec les organisations syndicales ». Pour la DRH, il s’agit « d’adapter le temps de travail à nos contraintes industrielles et à nos métiers ».