Après un an de négociation, le groupe Capgemini a signé, le 15 novembre, un accord sur la santé au travail avec les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO.

Une vingtaine de situations à risques sont identifiées – déplacements chez le client, périodes entre deux missions, travail de nuit, forfait-jours, etc. –, et le texte propose des mesures de prévention pour chacune d’elles. « Nous avons obtenu par exemple que le travail de nuit soit limité à trois ans, et que les salariés puissent en sortir par une évolution de carrière », explique Michèle Queffelec, négociatrice CFDT.

L’accord pointe le risque lié à des changements d’organisation trop fréquents et préconise de mieux les accompagner. Les entretiens d’évaluation sont également repérés comme une tâche sensible nécessitant une formation des managers. L’accord prévoit un recours pour les salariés au forfait-jours sur des questions de charge de travail.

Pour les salariés en mission longue et éloignée du domicile, l’accord préconise un jour par semaine de télétravail et des jours de récupération : « Ce point manque de précision et d’obligations », regrette l’élue CFDT.

Pendant les périodes creuses d’inter-contrat, comportant un risque d’isolement, la direction est tenue de proposer animation et formation aux salariés. Pour améliorer la qualité de vie au travail, des espaces d’expression seront ouverts aux salariés. En application de l’accord, un comité de pilotage suivra l’évolution d’une vingtaine d’indicateurs.