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BNP PARIBAS POURSUIT SON ENGAGEMENT EN FAVEUR DE LA DIVERSITÉ

Pratiques | publié le : 03.12.2013 | ARMELLE SICCAT

Signé par tous les syndicats, le premier accord diversité du groupe bancaire rassemble tous les textes précédents en matière d’égalité professionnelle et diversifie ses ambitions.

La prévention des discriminations est un engagement de longue date chez BNP Paribas. Signataire de la Charte de la diversité, ainsi que d’un premier accord égalité professionnelle dès 2004, la banque a été la première à obtenir le label Diversité. C’est cet héritage qui a conduit à la conclusion d’un accord, le 29 avril 2013, regroupant toutes les dispositions négociées chez BNP Paribas SA en matière d’égalité professionnelle. « Lors du renouvellement de l’accord égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, l’idée de son enrichissement et de son développement par de nouvelles mesures et d’autres objectifs s’est imposée », explique Elisabeth Karako, directrice Diversité à BNP Paribas.

Démarche de transparence

Le nouveau texte privilégie quatre domaines d’actions parmi les huit prévus par la réglementation : rémunération effective, promotion professionnelle, formation et articulation entre activité professionnelle et exercice des responsabilités familiales. Il couvre également la diversité des origines, de l’orientation et de l’identité sexuelle. Une démarche unanimement soutenue par les quatre organisations syndicales – CFDT, CGT, FO, SNB-CFE-CGC – qui, toutes, ont signé l’accord. Celui-ci concerne les 42 000 salariés de BNP Paribas SA. Rendu obligatoire par le décret du 18 décembre 2012, le volet des rémunérations figure en bonne place dans ce texte. La banque s’y engage à poursuivre et à élargir la démarche de transparence sur les rémunérations engagée depuis l’accord salarial de branche du 31 janvier 2011.

À compter de 2013, le rapport annuel d’entreprise sur l’égalité professionnelle hommes-femmes donnera la rémunération fixe moyenne et la rémunération variable moyenne par genre des six principaux postes-types de chaque catégorie professionnelle (techniciens et cadres) et par âge moyen des salariés. « Si le suivi de cet indicateur fait apparaître un écart constaté non justifié, la situation sera alors examinée dans le cadre de la NAO », affirme le texte. C’est précisément cet aspect que Yannick Margerie, représentant syndical CFDT auprès du CE, signataire de l’accord, entend surveiller : « Nous manquons encore de moyens de contrôle sur l’évolution de carrière et sur la part variable des rémunérations. »

Par ailleurs, l’accord affirme la volonté d’accroître la part des femmes cadres dans l’entreprise, au nombre de 45,8 %, alors que les femmes représentent plus de la moitié de l’effectif total de la banque. « Au cours des trois prochaines années, l’entreprise a la volonté de tendre à cette parité de 50 % de femmes parmi les cadres. » Afin de s’engager dans une action volontariste, un objectif chiffré de progression des femmes pour chacun des niveaux a été fixé. Le taux de femmes seniors managers au niveau mondial est passé de 19,3 % à 21 % entre 2011 et 2012. L’objectif du groupe est que ce nombre atteigne 25 % d’ici à fin 2014.

Concrétisant la non-discrimination en termes d’orientation sexuelle, l’accord étend le bénéfice des jours à autorisation d’absence rémunérée aux partenaires, y compris de même genre, liés par un Pacs.

Auteur

  • ARMELLE SICCAT