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Bonheur privé, malheur public

Enjeux | Livres | publié le : 03.12.2013 | P. R.

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Bonheur privé, malheur public

Crédit photo P. R.

Après des siècles de domination du monde, l’Occident est aujourd’hui rattrapé par les pays émergents dans la sphère économique. Conséquence : une concurrence commerciale exacerbée, des effets majeurs sur l’emploi et une restructuration de nos domaines de compétitivité. Dans ce contexte houleux, non seulement le bonheur privé résiste, mais, en quelque sorte, il progresse. Et l’on peut parler de société de l’affection tant les liens familiaux-tribaux sont désormais prépondérants. Le danger est grand d’une tendance vers la déstructuration de notre société en une pluralité de communautés d’intérêts opposés, ce qui ne pourrait qu’accélérer la tendance au déclin français. Que notre pays, qui reste actuellement la cinquième puissance mondiale par le PIB, passe au dixième rang, cela n’a rien de choquant quand émergent des pays dont la population se compte par milliards d’habitants. Cela ne veut pas dire qu’il faille abandonner toute ambition nationale, car la croissance des autres puissances ne nous appauvrit pas pour autant.

Pour l’auteur, sociologue et directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences po, le politique ne fait que courir après la nouvelle réalité collaborative qui s’offre à nous, du fait des nouvelles technologies de l’information. Il serait temps, pour aborder les changements du monde contemporain, de commencer à en anticiper les conséquences économiques et sociales, notamment en repensant les protections d’une société qui doit être mobile, mais tend à se fracturer.

La France dans le monde qui vient

Jean Viard, Éditions de l’aube, 272 pages, 15,80 euros.

Auteur

  • P. R.