Sur la forme du BSI*, les employeurs privilégient toujours le support papier (78 % des cas) pour valoriser le package global de leurs salariés, ainsi que le format A4 (89 %). Si le document 4 pages ou 4 écrans en ligne reste majoritaire, le 8 pages a fortement progressé depuis l’année dernière (33 %, + 14 points). Ce qui, selon Cyrille Pelegrin, directeur général d’Add’if, traduit « une volonté de faire de la pédagogie ». 91 % des BSI sont, du reste, reconduits tous les ans, contre 87 % en 2012.

Sur le fond, et sans surprise, toutes les entreprises du baromètre communiquent sur la rémunération globale, la part de rémunération indirecte représentant, en moyenne, 12 % du package. Toutes abordent aussi la répartition des cotisations sociales entre employeur et salariés, le plus souvent sous la forme d’un graphique.

Si, cette année, certaines ont choisi d’éluder la protection sociale (91 % ont communiqué sur la prévoyance, 88 % seulement sur la complémentaire santé), pour les autres en revanche, le message sur la prévoyance est beaucoup plus explicatif, intégrant parfois des calculs personnalisés pour valoriser les garanties offertes. Le thème de la retraite, dans le contexte actuel de réforme, est, lui, en net recul par rapport à 2012 (75 %, -15 points).

La formation est traitée de façon plus ou moins exhaustive dans 87,5 % des BSI. Les avantages traditionnels figurent aussi en bonne place, certains éléments étant davantage mis en avant : médaille du travail, tarifs préférentiels sur les produits maison, conciergerie…

Add’if note enfin l’apparition d’une information clé : les augmentations (rémunération globale ou salaire de base). Les rubriques qui montent ? Le compte épargne-temps – en particulier la passerelle vers le Perco – (traité dans 59 % des BSI); le temps de travail (31 %); l’actionnariat salarié (31 %).