La France est au 20^e rang mondial sur 103 de l’“indice mondial compétitivité et talents” établi par l’Insead, Human Capital Leadership Institute de Singapour et Adecco, et rendu public la semai­ne dernière. Cet indice dit mesurer « la compétitivité d’une nation fondée sur la qualité des compétences qu’elle est à même de produire, d’attirer et de retenir ».

La France est donc en 20^e position, entre les Émirats arabes unis (19^e) et le Japon (21^e). En tête caracolent la Suisse, Singapour, le Danemark… L’Allemagne est 16^e. Parmi les points “forts” de la France : l’accès aux technologies numériques (12^e), la qualité de ses universités (9^e), de ses écoles de management (8^e) et de ses institutions de recherche scientifique (15^e), le niveau de formation et de compétences global (15^e) et de ses techniciens (3^e)… Ce qui peut expliquer, en partie, une excellente productivité du travail par personne (11^e).

Parmi les points « faibles » : les taxes (89^e), la flexibilité du marché du travail (68^e), le taux d’emploi des jeunes (67^e), le taux de femmes techniciennes (62^e) et la relation paie-productivité (55^e).

L’étude est à prendre avec précaution, car, paradoxalement, la Suisse, qui domine notamment du fait des niveaux de revenu des salariés, ne se classe en réalité qu’au 18^e rang concernant son aptitude à attirer les talents.