Structure destinée à développer l’emploi et l’activité des associations de jeunesse et d’éducation populaire, le Fonjep lance officiellement, le 28 novembre, une « expérimentation » visant à réduire le temps partiel subi des salariés de ses associations adhérentes. Pendant deux ans, elle apportera une aide financière de 3 000 euros par an et par poste à celles qui souhaiteront augmenter le nombre d’heures de travail de leurs intervenants à temps partiel.

Une centaine de salariés (deux maximum par structure) seront concernés par cette expérimentation. Essentiellement des animateurs, puisque l’aide du Fonjep est destinée aux postes « en face-à-face avec le public, dont la durée de travail est comprise entre 17 h 30 et 30 heures hebdomadaires, précise Marie Bodin, coordinatrice de l’expérimentation. Nous poursuivons ainsi plusieurs objectifs : d’une part, réduire la précarité des intervenants et leur permettre de travailler suffisamment pour avoir accès à la formation professionnelle ; d’autre part, aider à la professionnalisation des associations, à la réduction du turnover et à une meilleure qualité de service ».

Le secteur jeunesse et éducation populaire compte 680 000 emplois, pour seulement 330 000 ETP.