La Fondation agir contre l’exclusion (Face) a publié le 8 novembre la deuxième édition de son baromètre de l’engagement social et sociétal, réalisé par Sociovision, et auquel ont participé 519 entreprises adhérentes et représentatives.
« Premier point encourageant, pour 65 % d’entre elles, la crise ne freine pas leur engagement RSE et, pour 16 % d’entre elles, elle semblerait plutôt le renforcer », souligne Vincent Baholet, délégué général de Face. Neuf entreprises sur dix estiment en particulier qu’elles doivent favoriser l’accès des jeunes à l’emploi. Autre point notable, la moitié des entreprises disent avoir une stratégie RSE, soit 8 % de plus qu’en 2010 : « On assiste à une professionnalisation de la démarche. » Les actions de RSE visent d’abord les collaborateurs en interne (86 %) – initiatives liées à l’égalité, à l’alternance, au recrutement –, puis la formation initiale (85 %) et l’accès à l’emploi (84 %). La politique RSE a un impact sur l’image extérieure de l’entreprise (90 %), sur le climat de cohésion sociale (83 %), sur la performance globale de l’entreprise (80 %) et sur la professionnalisation de la fonction RH (80 %).
« La RSE est une mutation pour la fonction RH, une nouvelle entrée stratégique », analyse Vincent Baholet. Les thèmes de préoccupations RSE les plus cités par les entreprises sont la santé au travail (54 %) et l’égalité des chances (51 %), suivis des seniors et des risques psychosociaux : « Au-delà de l’obligation légale, ces thèmes sont devenus des sujets de société qui intéressent l’entreprise dans son ensemble et, cette année, les préoccupations des petites et grandes entreprises se rejoignent. »
