Laurent Castaing, directeur général de STX France, a annoncé au CE réuni le 26 septembre son intention de dénoncer les accords sociaux en vigueur sur les chantiers de Saint-Nazaire après les élections professionnelles du 17 octobre.

Cette annonce fait suite au rejet par les syndicats du plan de réduction du coût du travail de 5 % à 10 %. Il proposait 20 minutes de travail en plus par jour, une partie des économies réalisées devant permettre d’augmenter les salaires. « Nous avons besoin de nouvelles marges de compétitivité pour assurer notre avenir, plaide Laurent Castaing. C’est cela qui n’est pas encore assez compris par les syndicats. »

Parmi les accords sur lesquels STX veut revenir, il y a celui sur les 35 heures : « Nous souffrons d’excédents de coûts par rapport à la convention collective de la métallurgie. Même l’annualisation du temps de travail, en œuvre partout, n’existe pas encore chez nous », selon Christophe Mabit, DRH.

Deux camps syndicaux vont s’affronter le 17 octobre : les partisans d’un accord de compétitivité autour de la CFDT (avec la CFE-CGC), mais qui trouvent jusqu’ici que la direction demande trop d’efforts à sens unique aux salariés ; ceux qui n’en veulent pas, autour de la CGT (avec FO) au nom du refus d’une « régression sociale ».