Déploiement de comités des œuvres sociales et culturelles, lancement d’un observatoire de l’emploi et des métiers, édition d’un livret d’accueil du salarié, création de groupes de travail sur l’amélioration des conditions de travail : réunis pour la deuxième fois le 2 octobre dernier à Paris, les membres des commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l’artisanat (CPRIA) ont présenté quelques-unes de leurs réalisations.

Ces “instances de dialogue et d’échanges”, qui réunissent au niveau territorial les représentants des employeurs et des salariés des entreprises de l’artisanat, ont été mises en place en 2010 par l’Union professionnelle artisanale (UPA) et par les cinq organisations syndicales de salariés. Elles tiennent lieu d’institutions représentatives du personnel au niveau régional pour des entreprises qui en sont dépourvues et qui souffrent de ne pouvoir attirer les salariés dont elles ont besoin. Elles sont financées par une contribution des entreprises à hauteur de 0,15 % de leur masse salariale, acquise de haute lutte contre l’avis du Medef et de la CGPME.

Leur bilan est encore modeste, mais elles comptent quelques réalisations intéressantes comme cette mutuelle santé lancée par la CPRIA de Rhône-Alpes, dispositif facultatif, dont les cotisations seront pour moitié prises en char­ge par les employeurs, qui pourront se couvrir eux-mêmes ainsi que leur famille (lire Entreprise & Carrières n° 1111 du 25 septembre 2012).

Les priorités pour l’année à venir sont l’apprentissage, l’emploi des jeunes et des seniors, et l’égalité professionnelle.