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EMBELLIE DES BUDGETS FORMATION 2013

Actualités | publié le : 08.10.2013 | LAURENT GÉRARD

Pour 82 % des entreprises interrogées par Docendi, le budget formation 2013 est stable ou en augmentation.

C’est plutôt une bonne nouvelle. Selon l’étude menée par l’organisme de formation Docen­di, rendue publique la semaine dernière, 55 % des 100 DRH et responsables formation (RF) qu’il a interrogés témoignent d’une stabilité du budget formation 2013, et 27 % d’une hausse. En 2012, près de la moitié des entreprises (47 %) assurait avoir un investissement en formation supérieur à 2,5 % de leur masse salariale. Un chiffre dû certainement à la présence importante (40 %) des entreprises de plus de 500 salariés dans le panel.

Du côté des modalités de formation, la quasi-unanimité des entreprises (96 %) continue d’utiliser la formule du présentiel en inter ou en intra. Un tiers d’entre elles (35 %) a néanmoins recours au mix-learning (présentiel + à distance) et/ou à l’e-learning seul. Ces deux dernières modalités semblent promises à un bel avenir, puisque la moitié des répondants pensent que le recours au mix-learning va augmenter dans les cinq prochaines années (39 % pour l’e-learning pur).

Le coaching apparaît dans une situation moins enviable : 18 % des RF pensent qu’il va se développer, mais d’ores et déjà 39 % estiment que son usage va rester stable. Déception ? Maturité du marché ?

Gestion en interne

L’externalisation totale de la gestion de la formation demeure une pratique archiminoritaire, car seuls 2 % des répondants la revendiquent. À l’inverse, dans 72 % des cas, cette gestion reste totalement assumée en interne. Reste un quart annonçant une externalisation partielle, mais sans plus de détails.

L’évaluation des effets de la formation reste lui aussi un processus inachevé. Une majorité confortable (60 %) affirme toujours mener une évaluation à chaud auprès des participants, mais ce chiffre tombe à 18 % quand il s’agit de l’évaluation à froid, et dégringole à 8 % quand on évoque l’évaluation à froid auprès des managers des participants ! Rien de neuf, bien sûr, mais l’éternel constat d’un processus partiel qui n’ose pas faire le point sur le rôle du management dans la gestion de la formation ; 80 % de ceux qui mènent ces évaluations même partielles tentent malgré tout d’en tirer des conséquences, comme apporter des actions correctives pour les formations à venir (77 %) et modifier le choix des prestataires (61 %). Mais, bizarrement, peu communiquent sur cette question en interne (12 %). Enfin, décernons un accessit au quart (21 %) qui évalue… mais qui n’en tire aucune conséquence !

Auteur

  • LAURENT GÉRARD