Selon l’enquête* d’Altedia, le budget global d’augmentation des entreprises pour 2014 devrait être de 2,4 %. La société de conseil a sans surprise observé « une prudence marquée […] avec des enveloppes en baisse par rapport à 2012 ».

Pour les cadres, la médiane des augmentations individuelles (AI) s’établit à 1,8 % (2,2 % en 2012); celle des augmentations générales (AG), moins pratiquées pour cette population, plafonne à 1,1 % (1,4 % en 2012). Pour les non-cadres, la médiane des AI se situe à 1,2 % (1,3 % en 2012). Mais les entreprises sont moins nombreuses à en avoir attribué. Et 44 % seulement des non-cadres en ont bénéficié (64 % en 2012). Le budget médian des AG plafonne à 1,3 % (1,6 % en 2012).

Les montants de la rémunération variable individuelle restent stables. Si les trois quarts des entreprises ont mis en place un tel dispositif pour leurs cadres (82 % pour leurs commerciaux, 96 % pour leurs cadres dirigeants), les non-cadres ne sont concernés que dans quatre entreprises sur dix. Toutes populations confondues, en 2013, « le salaire de base a augmenté un peu plus fortement que les primes variables – bonus, intéressement et participation », remarque le cabinet conseil.

Les entreprises ayant un accord d’intéressement sont 88 % à avoir octroyé une prime en 2013 d’un montant médian de 2 350 euros pour les cadres et de 1 723 euros pour les non-cadres. La prime médiane de participation, versée dans plus des trois quarts des entreprises concernées, s’élève à 2 894 euros pour les premiers, et à 1 541 euros pour les seconds.