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Éditorial

Une insertion indirecte

Éditorial | publié le : 24.09.2013 | Gina de Rosa

Intégrer dans une organisation des personnes handicapées à hauteur de 6 % de l’effectif ne va pas de soi. Les raisons en sont connues : niveau de formation et compétences inadéquats de ce public, équipements inadaptés dans l’entreprise… Pour pallier ces obstacles et atteindre le quota imposé par la loi, des employeurs se tournent vers la sous-traitance aux entreprises adaptées. Celles-ci accueillent des salariés handicapés, aptes à intervenir notamment dans l’entretien d’espaces verts, la restauration collective, l’emballage, etc. Mais acheter des prestations auprès du secteur protégé ne ressemble pas à un contrat de sous-traitance ordinaire. Une enquête menée par le groupement des établissements et services d’aide par le travail (Gésat) montre que, lorsque les acheteurs sont formés à cette démarche, la qualité des relations entre milieux protégé et ordinaire est bien meilleure. Pour le moment, peu d’entreprises spécialisent leurs acheteurs. La norme Afnor qui vient d’être créée pourrait changer la donne. Elle définit des recommandations pour couvrir les étapes de l’échange économique entre donneurs d’ordre et prestataires.

Les DRH ont leur part dans l’amélioration de ces relations. Ce sont en effet les entreprises dans lesquelles des accords sur le handicap ont été signés ou qui ont mis en place une mission handicap rattachée à la RH que les acheteurs accèdent davantage à ces formations spécifiques. Un signe de maturité de l’entreprise en termes de RSE.

Auteur

  • Gina de Rosa