Sous la direction de J. Léger et C. Guaspare, Éditions de l’Atelier, 176 pages, 15 euros.

Dans un contexte où la plupart de nos concitoyens revendiquent un emploi tout en se plaignant (sept personnes sur dix quand même !) de ne plus pouvoir faire correctement leur travail, la question de savoir pour quoi nous travaillons devient quasi existentielle. Cette contribution de cinq syndicalistes CGT à la question relègue la lutte contre le capitalisme au rang des vieilles lunes. On y voit les auteurs renchérir sur l’importance du travail bien fait, cantonnant leurs revendications aux conditions permettant le bel ouvrage. Le concept d’aliénation semble s’être volatilisé dans l’air du temps !