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LES AUGMENTATIONS GLOBALES BLOQUÉES SUR 2,8 %

Actualités | publié le : 17.09.2013 | HÉLÈNE TRUFFAUT

Dans un contexte toujours incertain, les entreprises continuent de couvrir l’inflation, tout en se gardant une bonne marge de manœuvre pour récompenser la performance.

C’est l’une des grandes préoccupations RH de la rentrée : qu’ont donné les NAO cette année ? Que fait-on pour la suite ? Le 10 septembre, Aon Hewitt a ouvert le bal en présentant les résultats de son enquête sur les pratiques 2013 et tendances 2014(1). Avec, pour l’année prochaine, un taux d’augmentation globale estimé à 2,8 %, soit exactement la même enveloppe que les trois années précédentes.

Le top des priorités ? Sans surprise, la stabilisation des budgets et la maîtrise des coûts : « L’environnement économique et la visibilité sur le business restent incertains, et il y a toujours des interrogations sur l’évolution des charges sociales », commente Vincent Cornet, directeur de l’activité conseil en rémunération d’Aon Hewitt. Mais les employeurs cherchent aussi à retenir leurs meilleurs éléments, les augmentations individuelles (AI) étant très largement plébiscitées pour récompenser la performance. Selon le cabinet de conseil, les meilleurs “performeurs” (soit 7 % des salariés) peuvent ainsi espérer une augmentation globale de 4,5 %, quand celle des collaborateurs dont les résultats sont conformes aux attentes (58 % des salariés) plafonnerait à 2,5 %.

Peu de gel des salaires

Dans le détail, le budget prévisionnel d’augmentations générales (AG) – pour les entreprises qui en proposeront – s’établit à 1,2 % (contre 1,1 % en 2013), ce qui, note le cabinet, couvre totalement le taux d’inflation (1 % prévu sur l’année). Celui des AI grimpera à 2,5 % (contre 2,4 % cette année). La moitié des entreprises envisageant des augmentations ne pratiqueront que des AI, 45 % mixeront AG et AI, 5 % se limiteront à des AG. Le gel des salaires ne concernera pas plus de 4 % des entreprises du panel.

L’Association pour l’emploi des cadres (Apec) estime de son côté que, comme l’année dernière, près d’une entreprise sur deux (48 %) a ou va augmenter ses cadres en 2013(2). En revanche, la proportion de celles qui n’en ont pas l’intention grimpe à 23 % (+ 6 points). Toujours selon l’Apec, le salaire annuel brut médian des cadres en poste s’élevait à 48 000 euros en 2012, avec une moyenne à 54 100 euros.

(1) Enquête menée du 1er juillet au 7 août auprès de 294 entreprises.

(2) Enquête “Évolution de la rémunération des cadres 2013” (13 800 cadres et 1 600 entreprises interrogés).

Auteur

  • HÉLÈNE TRUFFAUT