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THALES COMMUNICATION & SECURITY BIEN INSTALLÉ DANS SON NOUVEAU SIÈGE SOCIAL

Pratiques | publié le : 09.07.2013 | ROZENN LE SAINT

Les 4 200 collaborateurs du leader des systèmes d’information sont regroupés à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) depuis l’automne 2012. Ils ont dû s’habituer à l’open space.

Cristal. C’est le nom du nouveau siège social de Thales Communication & Security (TSC). La plupart des 4 200 salariés qui ont déballé leurs cartons entre août et octobre 2012 n’ont pas été franchement dépaysés en changeant de lieu de travail, puisque la plupart étaient jusqu’alors implantés à Colombes (92), à cinq kilomètres, dans cinq centres.

Ils ont troqué des locaux vétustes pour des bâtiments flambant neufs, étalés sur 87 500 m2, à Gennevilliers. Les anciens locaux n’étaient pas à la hauteur du prestige des clients du monde entier, intéressés par les savoir-faire de pointe du groupe. À présent, ils découvrent les produits technologiques de Thales dans un “showroom” particulièrement high tech, dans la banlieue proche de Paris et des grandes infrastructures de communication, comme l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Compensations

Malgré la proximité des anciens locaux, la plupart des salariés ont augmenté leur temps de trajet et ont bénéficié, à ce titre, d’indemnités. Car, si les représentants du personnel n’ont pas vraiment eu leur mot à dire dans le choix du site (les collaborateurs ont seulement été associés à la sélection du mobilier), l’entreprise a compensé sans broncher les pertes d’avantages des salariés. Les arrêts des transports en commun n’étant pas à proximité immédiate, le numéro un européen des systèmes d’information et de communication a immédiatement prévu d’affréter un bus depuis les stations de métro et de RER les plus proches, de manière à « pallier les insuffisances des transports publics, indique Jean-Marc Dubreuil, directeur du projet d’aménagement Cristal. Nous avons eu beau interpeller la RATP et le Stif, le temps des décideurs publics n’est pas le même que celui des entreprises… ». TSC déboursera chaque année 500 000 euros pour ces navettes régulières.

Le déménagement a tout de même coïncidé avec le début d’une réflexion sur un accord-cadre sur le télétravail au niveau du groupe, signé à l’unanimité fin avril. Il permettra aux salariés, à 90 % des ingénieurs ou des cadres, de travailler depuis chez eux, mais une seule journée par semaine. « Nos activités se font beaucoup en travail d’équipe et la présence sur site est souvent indispensable », justifie le directeur de Cristal.

Par ailleurs, les salariés ont dû s’habituer à l’open space, devenu systématique. Même Serge David, directeur du site, s’y est plié. Alors « pour éviter le traumatisme, notre DRH a mis en place une formation d’une journée pour les managers, afin qu’ils apprennent à établir les règles de vie avec leur équipe dans un nouvel espace collaboratif », indique-t-il.

Aucun bureau individuel

Au final, chaque salarié dispose de 6,2 mètres carré pour soi. Seize personnes, au maximum, sont regroupées dans une même pièce, systématiquement le long de baies vitrées, sur des postes de travail regroupés par deux. « L’espace de travail des managers peut être situé dans des zones un peu plus isolées, au sein de l’open space, mais sans un bureau individualisé », précise Jean-Marc Dubreuil.

Dans chaque open space, des box isolés phoniquement sont prévus pour accueillir de petites réunions. À chaque étage, un “espace de convivialité” est implanté et, d’ici à septembre 2013, un bâtiment voisin sortira de terre à côté des six bâtiments actuels : il devrait comporter une conciergerie, une crèche de 35 berceaux, trois terrains de squash et un mur d’escalade.

Auteur

  • ROZENN LE SAINT