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Les négociations se multiplient en entreprise

Actualités | publié le : 09.07.2013 | HUBERT HEULOT, CHRISTIAN ROBISCHON, MANUEL SANSON, ÉLODIE SARFATI

Plusieurs entreprises sont en cours de discussion ou ont récemment signé des accords de compétitivité. Mais si elles négocient davantage de flexibilité, les engagements fermes en termes d’emploi sont plus rares.

Trois semaines après l’accord groupe de Renault, ArcelorMittal Méditerranée signait le 3 avril avec la CFDT et la CFE-CGC, et beaucoup plus discrètement, un accord “Performance 2015”. Applicable sur les deux sites de Fos-sur-Mer et de Saint-Chély d’Apcher, celui-ci prévoit, entre autres, la réalisation du plan de formation hors temps de travail pendant deux ans, ou la réduction de six jours par an de récupération liés aux horaires variables. Deux cents embauches viennent compenser les efforts des salariés.

Fin avril, le site aveyronnais de Bosch suivait l’exemple, avec un accord combinant flexibilité horaire, départs en préretraite, modération salariale et investissements. En juin, c’était au tour de PSA d’initier des négociations près d’un an après l’accord signé sur son site Sevelnord d’Hordain. Le constructeur ambitionne de conclure un « nouveau contrat social », qui balayerait plus large qu’un simple accord de compétitivité : GPEC, emploi des seniors, mobilité interne ont ainsi fait l’objet d’échanges avec les syndicats.

La compétitivité s’invite donc à la table des négociations, alors que, depuis le 1er juillet, les accords de maintien de l’emploi, issus de l’ANI du 11 janvier 2013, sont entrés dans le Code du travail. Pourtant, dans la plupart des cas, ce n’est pas le cadre retenu par les entreprises.

Auteur

  • HUBERT HEULOT, CHRISTIAN ROBISCHON, MANUEL SANSON, ÉLODIE SARFATI