La CFDT et FO parapheront l’accord sur le contrat de génération dans la métallurgie qui sera ouvert aux signatures par l’UIMM le 12 juillet. Ce texte se substituera à l’accord de 2009 sur l’emploi des seniors, dont il maintient les dispositions relatives aux conditions de travail. Le contrat de génération s’inscrira nécessairement dans une démarche de GPEC. Le taux d’emploi des jeunes étant jugé plus faible que celui constaté dans la population active, les signataires sont convenus de faire passer à 27 % minimum la part des salariés de moins de 26 ans dans les effectifs chaque année, contre 24,1 % en 2010. Ils devront être au moins 15 % recrutés en CDI, au lieu de 12,2 %. Le recours à l’alternance reprend l’objectif fixé pour 2012 d’atteindre 40 000 contrats de professionnalisation ou d’apprentissage (37 600 recensés).

Quant aux seniors, ils seront plus nombreux à rester dans l’entreprise : 6 % devront être maintenus dans les effectifs (4,5 % l’étaient en 2010), tandis que la part des recrutements des plus de 55 ans continuera d’être fixée à 11 % des embauches en CDI. L’accord précise que l’atteinte des objectifs sera appréciée en fonction de la conjoncture économique et qu’ils ne seront pas évalués avant 2017.

La métallurgie est l’une des premières branches à conclure un accord en application de la loi du 1^er mars 2013. Les effectifs de ses entreprises adhérentes ont une moyenne d’âge sensiblement supérieure à l’ensemble des salariés, de l’ordre de 41,5 ans en 2010. Les départs en retraite vont toujours crescendo. Ils concerneront de 29 600 à 32 000 salariés par an d’ici à 2020.