Conformément à l’engagement du gouvernement, l’arrêté d’extension de la convention collective de la production cinématographique a été signé le 1^er juillet. La convention, qui a nécessité presque dix ans de négociation, ne prendra effet qu’à compter du 1^er octobre, afin de « tenir compte de [son] impact pour les productions cinématographiques les plus fragiles », explique un communiqué des ministères du Travail et de la Culture.

Certaines organisations patronales estiment que seuls les “gros” employeurs pourront appliquer les nouvelles rémunérations, ce qui menace les petites productions. Leurs représentants n’ont pas signé le texte, paraphé en janvier par les majors et par deux syndicats de salariés (lire Entreprise & Carrières n° 1146). Faute de convention étendue, les employeurs s’autorisaient jusqu’alors souvent à payer les techniciens en deçà des tarifs syndicaux.

Le gouvernement souhaite qu’un avenant soit conclu d’ici au 1^er octobre, afin de « mieux tenir compte de la situation des films économiquement les plus fragiles ». Cet avenant prendrait effet en même temps que la convention collective. La Direction générale du travail et le Centre national du cinéma et de l’image animée apporteront leur appui lors de la prochaine commission mixte paritaire.