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ASCOMETAL : LA FLEXIBILITÉ SANS GARANTIES D’EMPLOI

Actualités | publié le : 09.07.2013 |

La CFE-CGC et la CFDT (49 % des voix) ont annoncé la semaine dernière leur intention de signer. Pourtant, l’accord « sur les mesures sociales accompagnant le plan de reconquête de parts de marché » d’Ascometal (1 800 salariés) risque bien de ne pas s’appliquer. Mettant en avant le rejet du projet d’accord par 60 % des salariés lors d’un vote interne, la CGT envisage en effet de faire jouer son droit d’opposition. Auquel cas, la direction pourrait dénoncer les accords en vigueur, notamment celui sur la RTT…

Objet du litige : la mise en œuvre de compteurs temps collectifs pour les salariés postés. Alimentés par une partie des heures supplémentaires obligatoires en cas de hausse d’activité, dans la limite de 96 heures, les compteurs pourront être négatifs jusqu’à moins 48 heures en cas de baisse d’activité.

Aucun engagement d’investissement

Ces dispositions « pourront conduire les salariés à travailler six jours par semaine, alors que la population est vieillissante, dénonce Alain Suarez, délégué syndical CGT. Et il n’y a aucun engagement d’investissement ou de maintien de l’emploi ». Les 75 embauches prévues par l’accord « sont de toute façon indispensables au regard des départs à la retraite prévus, reconnaît Fabrice Vercamer, le délégué syndical CFE-CGC, et rien ne garantit qu’il n’y aura pas de PSE. Mais nous partageons le diagnostic économique de la direction. Les volumes de production diminuent depuis plusieurs années ».

L’aciériste, également endetté à la suite de son rachat par LBO il y a deux ans, a supprimé 300 postes en 2012.