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LE RENDEZ-VOUS DE LA FORMATION

« Pas de contribution supplémentaire des entreprises »

LE RENDEZ-VOUS DE LA FORMATION | Point de vue | publié le : 11.06.2013 | LAURENT GÉRARD

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« Pas de contribution supplémentaire des entreprises »

Crédit photo LAURENT GÉRARD

« Le compte personnel de formation (CPF) doit être un système utile et visible, absorbable sans contribution supplémentaire des entreprises, a estimé Alain Druelles, directeur adjoint de la direction éducation formation du Medef, le 14 mai, lors d’une table ronde organisée par l’éditeur de logiciels de gestion de la formationTraining Orchestra. Il convient de simplifier le DIF – le process pour les individus doit être simple, peu importe que le back-office soit compliqué – ; et les objectifs du CPF doivent être mesurables. La réforme part du DIF, car il a un bilan mitigé, surtout du côté des entreprises, et parce que c’est un droit quantifiable à vie et non effaçable. » « Il faut aussi distinguer l’abondement et l’alimentation du compteur en imaginant que les pouvoirs publics puissent participer, ajoute le représentant de l’organisation patronale. On ne peut pas imaginer que les entreprises participent au financement de la formation professionnelle d’un individu qui n’est jamais rentré dans l’entreprise. »

Quoi qu’il en soit, le Medef prône la simplification : « En France, il existe 17 dispositifs conventionnels individuels auxquels s’ajoutent les dispositifs étatiques et régionaux pour arriver, dans certains cas, à plus de 30 dispositifs. L’objectif de la réforme et du CPF est leur simplification. » Et de prévenir en forme de futur mode d’emploi : « Les individus doivent impérativement avoir un projet professionnel pour accéder au CPF. Tout le monde n’a pas besoin de formation, certains nécessitent plus d’accompagnement que de réelles formations. »

L’organisation patronale espère surtout que la réforme sera l’occasion « de mieux distinguer les objectifs du plan et ceux de dispositifs ou droits individuels comme le DIF et demain le CPF, afin d’évincer la problématique liée à l’utilisation des fonds du plan, de revoir les règles d’imputabilité et permettre l’intégration d’un éventail plus large de formations. Mais cela ne reste qu’une hypothèse aujourd’hui ».

Une information ? Un commentaire ? Contact : lgerard@groupeliaisons.fr, vgrasset-morel@groupeliaisons.fr

Auteur

  • LAURENT GÉRARD