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LE DIF PORTABLE EXPLOSE DANS LE SECTEUR DU COMMERCE DE GROS ET INTERNATIONAL

Actualités | publié le : 21.05.2013 | L. G.

Jusqu’à 400 demandes de DIF portable sont adressées par mois, depuis le début de l’année, à l’Opca du commerce de gros et international, Intergros.

Le DIF portable prend son envol dans le secteur du commerce de gros et international, qui compte 39 000 entreprises employant 471 000 salariés, dont 31 000 de moins de 10 salariés. De 2010 à ce jour, l’Opca Intergros en a financé 5 400 ; soit une multiplication par 10 entre 2010 et fin 2012. Intergros a mobilisé 2,8 millions d’euros sur le dispositif professionnalisation. Et, depuis le début de l’année 2013, il a enregistré plus de 1 000 nouvelles demandes de financement, et, certains mois, jusqu’à 400 nouveaux dossiers sont reçus ! Les bénéficiaires sont presque exclusivement des demandeurs d’emploi récents provenant du secteur d’activité (98 %), très rarement des salariés nouvellement embauchés.

La durée moyenne de ces DIF portables s’élève à 67 heures, alors que celle du DIF classique est de 17 heures dans le secteur. On s’aperçoit d’ailleurs que, sur les 4 500 premiers DIF portables financés, 818 l’ont été à hauteur de 1 098 euros, soit 120 heures à 9,15 euros. On peut donc en conclure que 18 % des DIF portables financés par Intergros concernent des ex-salariés du secteur n’ayant bénéficié d’aucune heure de DIF dans leur entreprise aux cours des six années qui ont précédé leur départ.

18 % minimum

Ce taux de 18 % est un minimum car, si la personne demande une formation de moins de 120 heures, alors que son compteur est plein à hauteur de 120 heures, l’Opca ne dispose pas de cette information. De même, celui-ci n’a pas connaissance des cofinancements éventuels de Pôle emploi.

Autre constat : ces formations sont très orientées métier. Un tiers d’entre elles sont liées à la fonction logistique dans le commerce de gros et international ; 16 % se font en bureautique-informatique ; 11 % en formations professionnalisantes autres. Viennent ensuite les langues vivantes, la comptabilité, l’efficacité professionnelle, le management et les ressources humaines.

Au final, à quoi attribuer ce décollage ? « Au fait que le dispositif commence à fonctionner après le temps nécessaire à sa maturité, que les entreprises maîtrisent mieux la procédure et remplissent bien les bordereaux, que les salariés s’en saisissent, que Pôle emploi réagit vite… », répond Michel Mourgue-Molines, directeur de l’Opca.

Auteur

  • L. G.