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LA TPE STIM EN ROUTE POUR LE LABEL DIVERSITÉ

Pratiques | publié le : 07.05.2013 | SOLANGE DE FRÉMINVILLE

La CCI d’Alès a conçu un accompagnement sur mesure, avec une prise en charge financière à la clé, pour sept entreprises de moins de 50 salariés, candidates au label Diversité. Bilan positif, notamment pour Stim et ses neuf salariés.

Les petites entreprises peuvent-elles accéder au label Diversité ? Afin de montrer que cette distinction n’est pas réservée aux grands groupes, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Alès (Gard) a proposé aux participants de son club RH de les accompagner dans la démarche, depuis le diagnostic jusqu’à l’audit effectué par l’Afnor.

À l’automne 2012, sept entreprises, employant moins de 50 salariés, se sont lancées dans l’aventure, qui a abouti à un audit de l’Afnor, en mars 2013, et qui se terminera, si tout va bien, par la remise du label en juin. Sans débourser un centime. La direction de l’accueil, de l’intégration et de la citoyenneté (ministère de l’Intérieur), à l’origine de ce projet, a pris en charge les diagnostics, à hauteur de 14 000 euros. Le conseil général du Gard a financé l’accompagnement et l’audit pour un montant total de 13 200 euros, complété par la CCI d’Alès (3 300 euros).

Parmi les sept candidats, la société Stim, spécialiste de l’étanchéité des toits et des terrasses, est la plus petite (neuf salariés) et l’une des plus sensibilisées au sujet, son dirigeant étant vice-président de Face (Fondation agir contre l’exclusion) Gard. Avant même de se lancer dans la démarche, Stim a bénéficié d’un diagnostic RH, réalisé par un expert de la chambre consulaire d’Alès. Ainsi, les outils (fiches de poste, livret d’accueil, grille d’évaluation, etc.) étaient en place ou en cours de réalisation au moment où a démarré l’accompagnement pour le label Diversité.

Le diagnostic a montré la réelle diversité des salariés (origine, âge, niveau d’études…), mais aussi la nécessité de formaliser la politique de l’entreprise dans ce domaine.

Professionnalisme accru

Avec l’aide de la conseillère RH, le dirigeant de l’entreprise et le référent discrimination, par ailleurs conducteur de travaux, ont mis en place des actions de communication interne et externe, le tableau de bord des incidents « discrimination », rempli le dossier de candidature… et conduit les premiers entretiens individuels.

« Cela a pris du temps, mais on a gagné en professionnalisme et en écoute des salariés. Ils ont notamment un meilleur accès aux formations », souligne Sébastien Govaert, référent discrimination, pour qui l’audit réalisé par l’Afnor « s’est très bien passé. »

Auteur

  • SOLANGE DE FRÉMINVILLE