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Actualités | publié le : 07.05.2013 |

Bangladesh

Après la catastrophe, menaces sur le secteur textile

Les usines du secteur de la sous-traitance textile ont rouvert leurs portes le 2 mai, huit jours après l’effondrement d’un immeuble de huit étages, dans la banlieue de la capitale Dacca, qui abritait des ateliers de confection. Avec un bilan de près de 500 morts à ce jour, il s’agit du pire accident industriel de l’histoire de ce pays. À l’heure du bilan, le Bengladesh craint le retrait de grands donneurs d’ordres, dans le sillage de Walt Disney Company, qui a annoncé son intention d’y cesser ses commandes. D’autres groupes occidentaux ont assuré qu’ils s’efforceront d’améliorer la sûreté des ateliers de leurs fournisseurs. C’est le cas du canadien Loblaw, qui veut désormais compléter les inspections chez ses fournisseurs par une analyse de l’intégrité des bâtiments. L’efficacité des multiples audits dont se targuent les donneurs d’ordres reste sujette à caution : deux des cinq ateliers qui partageaient l’immeuble détruit avaient été certifiés par l’ONG européenne BSCI qui œuvre pour un millier d’entreprises. Les audits ne concernent généralement que les conditions de travail et la sécurité des lignes de production, à l’exclusion des structures bâties. Le Bangladesh compte quelque 4 000 usines textiles. Certaines ONG estiment qu’il faudrait dépenser 3 milliards de dollars pour mettre les bâtiments aux normes.