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L’ENTREPRISE RÊVÉE DES ÉTUDIANTS

Actualités | publié le : 30.04.2013 | HÉLÈNE TRUFFAUT

Les résultats de la 3e enquête de Deloitte sur “L’entreprise idéale de demain” laissent entrevoir une nouvelle organisation du travail.

Les employeurs sauront-ils composer avec les attentes, parfois contradictoires et idéalistes, des prochains bataillons de jeunes diplômés ? En tout cas, un DRH averti en vaut deux. Selon une étude* de Deloitte publiée le 23 avril, les étudiants plébiscitent à plus de 80 % un environnement de travail international, mais se verraient de préférence évoluer dans une entreprise de taille moyenne (41 %). Si possible dans les secteurs des services et de la high-tech. Si la banque-finance n’a plus la cote, la direction financière, elle, perçue comme une voie royale vers la direction générale, est convoitée par un quart des sondés.

Alors que les employeurs communiquent beaucoup sur leur responsabilité sociale et environnementale et sur la diversité, « ce ne sont plus des valeurs différenciantes pour les étudiants, qui attendent les entreprises sur les valeurs de leur génération », note Gabriel Bardinet, manager capital humain chez Deloitte. En tête : l’esprit d’équipe et de communauté. Ce qui n’empêche pas ces jeunes de rechercher la reconnaissance individuelle, la personnalité arrivant, pour eux, en tête des critères de recrutement.

Informatique mobile

En termes d’organisation du travail, les étudiants aspirent à 96 % à une flexibilité entreprise-domicile. Ils mettent en avant la polyvalence des missions (89 %), désirent travailler en équipe (88 %), mais plutôt en bureau semi-fermé (65 %) et avec un équipement informatique mobile (86 %).

Pour progresser dans leur carrière, ils misent d’abord sur l’évolution hiérarchique (28 %) et la mobilité internationale (25 %). En ligne avec leur esprit collaboratif, ils imaginent, à 57 %, un processus d’évaluation de type 360°. Près des trois quarts des sondés souhaitent, bien entendu, un management participatif.

Rémunération équitable

Enfin, contrairement aux aspirations de leurs aînés, la rémunération n’arrive qu’en 3e position des facteurs d’attractivité – derrière l’intérêt du travail et le développement des carrières. Mais, pour la majorité des sondés, elle doit à la fois être équitable et reconnaître la compétence et la performance. Un fixe assorti d’une part variable – qui, pour être motivante, doit atteindre 30 % en moyenne ! – conviendrait bien à 43 % de ces jeunes. Pour qui la fourchette des salaires dans l’entreprise doit se situer dans un rapport de 1 à 10.

* Étude réalisée en ligne en partenariat avec JobTeaser.com, du 11 mars au 7 avril, auprès de 1 065 étudiants.

Auteur

  • HÉLÈNE TRUFFAUT