La fonction RH, confrontée à de forts enjeux de productivité, est sans doute mieux armée aujourd’hui qu’il y a quelques années pour y répondre. Elle n’a cessé de se professionnaliser, mais elle peut aussi s’appuyer sur des SIRH de plus en plus adaptés à ces besoins. SaaS et, plus largement, le fameux “cloud”, dessinent des services à la fonction RH, loin des complexes projets des années 2000 qui exigeaient de patients paramétrages et une longue phase d’adoption.

Rien d’un luxe, alors que les tâches administratives (paie, administration du personnel), sans valeur ajoutée mais dévoreuses de temps, occupent en moyenne les deux tiers de l’activité de la GRH. Or, l’antienne du DRH business partner n’est pas théorique : les directions attendent des patrons de la RH qu’ils soient capables d’harmoniser les pratiques – recrutement, évaluation, formation… – sur des périmètres de plus en plus larges.

Mais les SIRH collent aussi aux préoccupations les plus récentes des DRH : la gestion des talents mobilise les énergies chez les éditeurs et prestataires depuis quelques années. Leurs solutions mettent à disposition des données agrégées embrassant tous les processus – people reviews, mobilités et carrières… Et le “big data” promet d’autres évolutions. Tout comme les applications mobiles et les réseaux sociaux d’entreprise qui pourraient, à brève échéance, s’interfacer avec le SIRH.