Le 21 février, l’Orse (Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises) a publié une étude sur les questionnaires RSE adressés par les donneurs d’ordre à leurs fournisseurs. Pour ce faire, il s’est associé au Medef et a travaillé avec des entreprises adhérentes, dont le groupe Adecco France, qui a réalisé une analyse détaillée des questionnaires RSE de ses donneurs d’ordre. D’autres entreprises, comme TF1, Vinci, Carrefour, SNCF, France Télécom-Orange témoignent de leurs pratiques.
Dans son étude, l’Orse n’a pas cherché à élaborer un questionnaire type, l’objectif étant plutôt d’aider les entreprises à structurer leur démarche. De plus, l’observatoire souligne que le rapport n’a pas pour finalité de promouvoir ces questionnaires : aux entreprises seules de juger de la pertinence de se doter de cet outil.
L’étude met l’accent sur trois points clés. Tout d’abord, les questionnaires RSE ne doivent pas être vécus comme une contrainte par les fournisseurs, qui reprochent souvent aux donneurs d’ordre de les interroger sur des enjeux de RSE qui ne sont pas pertinents au regard de leur activité. Ensuite, la finalité recherchée au travers du questionnaire RSE doit être clairement établie. Enfin, les questionnaires RSE doivent aider à ouvrir le dialogue. Le donneur d’ordre ne doit pas faire de l’ingérence ou formuler des exigences qu’il ne respecte pas lui-même.
L’étude est disponible sur le site de l’Orse : <
