A l’occasion de la publication par le CXP d’un livre blanc (1) sur les outils RH d’aide à la décision, le cabinet d’analyse en solutions logicielles et l’Observatoire SIRH ont dévoilé les résultats d’une étude sur le reporting et le décisionnel RH (2).

Celle-ci montre que les entreprises répugnent à déléguer leur reporting à un tiers, puisque 96 % des répondants réalisent eux-mêmes les extractions des données RH, sensibilité des informations et besoin de réactivité obligent. Du reste, un nombre croissant de responsables de paie, en prise directe avec l’abondante actualité sociale, se voient confier cette tâche.

Si le CXP rappelle que les solutions RH opérationnelles proposent de plus en plus d’indicateurs, 68 % des entreprises disent avoir mis en place un système décisionnel. Les domaines fonctionnels de prédilection du pilotage RH ? Les effectifs et la masse salariale, suivis de près par les temps et absences, la paie et les rémunérations, le recrutement et la mobilité, la formation et, enfin, la GPEC, pour laquelle les entreprises s’équipent de plus en plus.

D’abord réglementaire, le reporting s’attache volontiers à la simulation et au suivi de la masse salariale (76 % des répondants), au suivi opérationnel de la force de travail (60 %) et au suivi des processus RH (40 %). Seules 10 % des entreprises mentionnent l’évaluation de la performance de la fonction RH. Autre enseignement de l’enquête : une montée en flèche des indicateurs de santé et de sécurité au travail. Ainsi qu’une diminution sensible du format papier, la messagerie restant le premier support de diffusion des rapports, devant les intranets et les portails RH.