Gare au harcèlement virtuel

Un mauvais usage des réseaux sociaux au bureau peut avoir des conséquences dommageables sur la protection de la vie privée des salariés, selon la dernière étude* du fournisseur de solutions de sécurité AVG. C’est, du moins, l’opinion de 53 % des personnes interrogées, non sans raison : 10 % ont découvert qu’elles étaient la cible de discussions en ligne entre collègues ; 11 % se sont aperçu que des photos ou des vidéos gênantes, prises dans un cadre professionnel, avaient été mises en ligne. 6 % ont même subi des avances par le biais de ces réseaux. Cependant, un quart des sondés disent ne pas bénéficier d’une protection contre le harcèlement virtuel au travail, faute d’une politique appropriée dans leur entreprise. D’où la nécessité, estime AVG, de former les salariés à l’utilisation des médias sociaux sur le lieu de travail, et d’appliquer des règles déontologiques plus strictes.