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LE RENDEZ-VOUS DE LA FORMATION

Thierry Repentin veut repenser la qualité des formations

LE RENDEZ-VOUS DE LA FORMATION | Marché | publié le : 12.02.2013 | V. G.-M.

La qualité des formations dépend-elle de la qualification des formateurs ? Le débat n’est pas nouveau mais il ressurgit à l’occasion de l’annonce, par le ministre chargé de la Formation professionnelle, de sa volonté de « rationaliser » le marché des organismes de formation en élaborant un « cahier des charges » qui exigerait un niveau minimal de qualification des formateurs. Ceci pour améliorer la lisibilité et la qualité de l’offre dispensée par 55 301 organismes, parmi lesquels 16 731 ont pour activité principale la formation (les autres réalisent des prestations de formation en activité annexe ou en accompagnement de la vente d’un produit, par exemple). Cette rationalisation de l’offre trouverait sa place dans le projet de loi formation/apprentissage que Thierry Repentin doit présenter fin juin.

« Il ne s’agit pas de stigmatiser la profession », a insisté le ministre en marge de sa visite au salon de l’apprentissage et de l’alternance, le 27 janvier. Il souhaite que « la profession s’empare de cette question et [lui] fasse des propositions ».

Rationalisation

Le dernier à avoir prôné une telle rationalisation est le sénateur Gérard Larcher. Dans son rapport “La formation professionnelle, clé pour l’emploi et la compétitivité” (avril 2012), il proposait de traduire concrètement, et « en concertation avec les représentants des organismes de formation », la disposition légale selon laquelle toute personne qui réalise des prestations de formation « doit justifier des titres et qualités des personnels » intervenant dans la réalisation de ces formations (art. L. 6352-1 du Code du travail). Les démarches qualité (qualification OPQF, certification ISO ou Afnor) ou celles engagées avec des régions par certains organismes sont déjà une première réponse.

Auteur

  • V. G.-M.