HP veut moins d’étudiants au travail chez ses fournisseurs
Hewlett-Packard, le géant de l’informatique, impose de nouvelles règles d’emploi chez ses fournisseurs chinois. Dans les règles de conduites des affaires qu’il a communiquées à ses sous-traitants le 8 février figure notamment un encadrement strict du travail des étudiants et stagiaires. Le donneur d’ordre américain exige que ces étudiants soient libres de quitter le travail facilement, « sans répercussions négatives » et qu’ils puissent faire reconnaître d’éventuels préjudices. D’autre part, ces règles imposent que les seuls stagiaires susceptibles de travailler chez ces sous-traitants soient ceux qui poursuivent des études en relation avec l’électronique ou la production manufacturière. Le mois dernier, Apple annonçait qu’il demanderait désormais à ses fournisseurs des données qualifiées sur leurs stagiaires.
Le gouvernement réduit l’information– consultation sur les plans de licenciement
Le gouvernement a publié, le 6 février, le projet de loi qui doit réduire de moitié la durée de la consultation des représentants des salariés en cas de plan de licenciement de 100 personnes ou plus. Fixée jusqu’ici à 90 jours par le Trade union and labour relations act de 1992, la période sera réduite à 45 jours par cet amendement à la loi, qui doit prendre effet le 6 avril prochain. La durée de la consultation prévue pour des licenciements collectifs de 20 à 99 salariés reste de 30 jours. Mais les avocats mettent les employeurs en garde : ils restent soumis aux obligations imposées par les directives européennes, qui stipulent que l’entreprise doit prévoir le « temps suffisant » pour permettre une véritable consultation. Ce critère (meaningful), s’il n’est pas lié à un agenda déterminé, reste essentiel. D’autre part, les tribunaux du travail qui considèrent que l’employeur n’aurait pas informé correctement les salariés peuvent toujours porter la période de consultation jusqu’à 90 jours.
