BPCE a organisé, le 17 janvier, son premier speed meeting entre des salariées et des dirigeants de la banque. Environ 30 femmes à haut potentiel – et autant de dirigeants –, issues des différentes entreprises du groupe, ont eu quelques minutes pour présenter leur parcours et leur projet. Chacune d’entre elles a rencontré trois dirigeants, qui leur ont ensuite fait part de leurs impressions. Il ne s’agit ni d’un mode alternatif de recrutement, ni d’un dispositif de gestion de carrière, mais d’une aide au développement personnel, fait savoir la banque. « Au-delà des compétences, de la ? performance et des capacités professionnelles, l’impact et la visibilité sont deux critères qui favorisent l’évolution professionnelle, rappelle Maryse Vépierre, responsable RSE au sein de la DRH groupe. C’est tout l’enjeu de cette opération que d’organiser des rencontres pour étendre son réseau et offrir plus de visibilité. »

Il s’agit d’avancer vers les objectifs chiffrés de mixité de l’encadrement posés par l’entreprise : 40 % de femmes cadres ; 35 % de femmes inscrites dans des formations managériales et 20 % de cadres dirigeantes à l’horizon 2014. Fin 2012, la banque pouvait afficher 37 % sur le premier objectif et 36 % sur le deuxième.

S’agissant des femmes occupant des postes de dirigeants, la direction fait savoir qu’actuellement, cinq femmes (sur 18 membres) font partie du conseil de surveillance de BPCE SA ; une siège au directoire (quatre membres) et deux au comité de direction générale (cinq membres). Par ailleurs, deux femmes dirigent des banques dans le réseau Banques populaires, qui compte 19 caisses ; et deux autres sont présidentes de directoire dans le réseau des 17 Caisses d’épargne.

D’autre part, ce speed meeting s’inscrit dans l’histoire du rapprochement entre les Banques populaires et les Caisses d’épargne, qui ont fusionné début 2009. La politique de mixité fait en effet partie de l’accord de GPEC signé fin 2011, le premier sur le périmètre du groupe.