L’État investira 110 millions d’euros en 2013 dans l’Association française pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et soutiendra l’association, avec des partenaires et des banques, à hauteur de 430 millions d’euros d’ici à 2017. C’est ce qu’a annoncé Jean-Marc Ayrault le 14 janvier. L’organisme de formation est en déficit de quelque 75 millions d’euros depuis la fin 2012.
Le Premier ministre a réaffirmé sa confiance dans le plan de refondation du nouveau président de l’association, Yves Barou, mais a précisé que « sa mise en œuvre s’accompagnera de mesures de réorganisation, de réduction des coûts de fonctionnement et de réduction des effectifs ». Il a cependant pris l’engagement qu’il n’y aurait pas de licenciements économiques.
Ce premier soutien de l’État devrait être accompagné de celui des banques, auprès desquelles l’Afpa doit pouvoir emprunter à moyen terme pour financer sa refondation. « Au total, c’est un besoin de financement de près de 430 millions d’euros que l’État, les partenaires qu’il réunira et les banques devraient financer d’ici 2017 », a précisé Jean-Marc ? Ayrault.
La CFDT et la CGT de l’Afpa ont salué la décision du gouvernement de recapitaliser l’association, mais la CGT Afpa, invoquant la volonté de l’Afpa d’accueillir plus de demandeurs d’emploi en formation, « juge irréaliste et inadaptée la perspective de réduction des effectifs évoquée par le Premier ministre ».
