Des plans de déplacement d’entreprise (PDE) – créés au début des années 2000 – aux aides à la réduction de l’impact énergétique de l’activité des salariés… il n’y a qu’un pas, que des entreprises pionnières commencent à franchir. Cela consiste, par exemple, à financer l’achat de vélos électriques pour les trajets professionnels, à équiper sa flotte automobile de véhicules électriques, voire contribuer à l’équipement de panneaux solaires… du domicile des collaborateurs. Rien de très spectaculaire pour le moment, mais des initiatives qui soutiennent les engagements de développement durable de l’entreprise. Dans quelle mesure ce type de dispositif intéresse les DRH ? Lorsqu’une entreprise offre des aides financières aux salariés, celle-ci peut être négociée avec les syndicats et aboutir à un accord très consensuel, le développement durable étant généralement un sujet de dialogue positif. Notamment lorsqu’il concerne les modes de déplacement des salariés. Les flottes de vélos électriques, par exemple, s’imposent comme une contribution à l’effort porté sur les moyens de transport “doux”, alternatives à la fois à la voiture individuelle et aux transports en commun sur des itinéraires encombrés ou mal desservis. Quant à la voiture électrique, elle est considérée comme un mode de déplacement peu accidentogène. Des initiatives qui vont donc dans le sens de meilleures conditions de travail. Un gage de responsabilité sociale qui ne laisse pas les DRH indifférents.