L’Opca du commerce de gros Intergros met à disposition de ses 39 000 entreprises un parcours de GRH construit par les partenaires sociaux de ses branches.
Environ 200 000 salariés sont concernés par l’outil de GRH que lance l’Opca du commerce de gros Intergros. Ces 200 000 salariés sont les commerciaux et logisticiens des 39 000 entreprises adhérentes à l’Opca, qui, au total, emploient 471 000 salariés. Sur le site de leur collecteur de fonds de la formation, les chefs de ces entreprises peuvent trouver un parcours de GRH quasi complet : recruter (fiches métiers, grille d’évaluation, guide du recrutement à plusieurs employeurs…); suivre les parcours professionnels (base de données des salariés, conduite de l’entretien professionnel…); positionner les salariés et construire un parcours de formation (dispositifs, financements, aide au choix des formations, création de parcours professionnalisants, CQP…); et mettre en place le tutorat, une politique de gestion des travailleurs handicapés… Les données sur les salariés restent dans leur entreprise et ne sont pas visibles de l’extérieur : la confidentialité est assurée.
Cet outil est le fruit de six ans de travail des partenaires sociaux des douze branches d’Intergros, au sein de l’observatoire prospectif des métiers de ces branches. Ils ont, dans un premier temps, construit une cartographie de tous les métiers, puis sur ceux jugés les plus sensibles (commerciaux, logisticiens) ont développé, avec l’aide de la consultante Catherine Gay et de la SSII Richprogress, cet outil de pilotage RH.
« Près de 80 % de nos entreprises, soit 31 000, comptent moins de dix salariés, et il est difficile pour les responsables de ces structures de consacrer du temps à la GRH, explique Michel Mourgue-Molines, directeur d’Intergros. Il est dans le rôle de l’Opca et de l’observatoire de créer des outils mutualisés facilitant cette gestion, afin d’anticiper et d’accompagner les mutations. Les 70 conseillers d’Intergros y trouvent un puissant outil pour parler compétences avec ces TPE-PME. »
À l’avenir, le dispositif devrait traiter des autres fonctions et métiers de ces branches. La question de le rendre accessible aux salariés en tant que tels (autodiagnostics, aide à la construction d’un parcours de formation…) n’est pas tranchée, mais est un objectif des syndicats de salariés.
