« Quel est l’intérêt principal d’une entreprise à développer son approche employabilité-formation ? », a demandé l’Idep (Institut pour le développement professionnel) à 172 entreprises durant l’été. Réponse publiée le 20 novembre : « L’impact que cela aura sur l’image sociale de l’entreprise » (63 %). Mais le respect des obligations légales (17 %), le respect des différents accords égalité et seniors (9 %) ou même la fidélisation des collaborateurs (11 %) – étonnamment – ne sont pas considérés comme une priorité pour les entreprises.

Le plan de formation (31 %) et surtout les Opca (59 %) sont les principales sources de financement des parcours de formation. Le DIF (8 %) et le Fongecif (2 %) sont peu utilisés. Conséquence : une majorité des entreprises (56 %) souhaiteraient que le parcours de formation d’un salarié soit un choix partagé.

« Mais sont-elles prêtes à mettre des actions en œuvre afin qu’il y ait un accord entre les deux parties ? », interroge l’Idep. La réponse des entreprises reste mitigée. Une fois de plus, elles comptent surtout sur les managers (46 %) pour faire évoluer les mentalités. Mais les idées de mise en place d’un centre de ressource (30 %) et de formations spécifiques pour devenir acteur de son parcours professionnel (24 %) ne leur semblent pas à négliger.

Une des idées qui ressort de l’enquête concerne le bilan de mi-carrière : 76 % des entreprises pensent que la bonne durée de ce bilan doit être de sept heures, et 57 % d’entre elles approuveraient qu’il soit financé par les Opca. Néanmoins, 10 % du panel sont contre cette approche.