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RENAULT EMBRAYE SUR LA MOBILITÉ

Actualités | publié le : 20.11.2012 | É. S.

Pour améliorer la compétitivité de ses sites, Renault veut amplifier les détachements entre usines.

Le constructeur est entré dans le vif du sujet lors de la deuxième réunion de négociation sur la compétitivité, qui s’est tenue le 13 novembre. Pour « limiter le recours au chômage partiel » et « éviter les licenciements économiques », Renault propose de « fluidifier » les mouvements de personnel entre ses sites de production, regroupés en deux pôles régionaux (Ouest et Nord-Est), de manière à détacher plus facilement du personnel des sites en sous-activité pour « renforcer » ceux en « besoin d’effectifs ».

Ces mobilités interétablissements, prévues par l’accord de GPEC de Renault et incitées par des primes, se font à ce jour sur la base du volontariat. Mais elles ne sont pas suffisantes pour la direction, qui souhaite « négocier les conditions acceptables – situation familiale, durée, fréquence, éloignement… – dans lesquelles elles pourraient s’imposer aux salariés », explique Dominique Chauvin, délégué syndical central CFE-CGC. Renault veut par ailleurs mutualiser, dans ces mêmes pôles, ses activités de back-office.

Accord global à trouver

Au cours de cette réunion, le groupe automobile a laissé entendre qu’il pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France si un accord global de compétitivité était trouvé. « Cette annonce est favorable, mais la vraie question, c’est : garder des sites pour quoi faire ? Quelle est la stratégie industrielle de Renault ? », s’interroge le syndicaliste.

La prochaine réunion, le 29 novembre, devrait être consacrée au temps de travail.

Auteur

  • É. S.