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L’ANDRH A L’OREILLE DES MINISTRES

Actualités | publié le : 30.10.2012 | EMMANUEL FRANCK

L’ANDRH est chargée de sensibiliser les ministres aux enjeux de l’égalité hommes-femmes.

Joli coup pour l’ANDRH ! Elle s’est vu confier par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, la mission de sensibiliser tous les ministres du gouvernement aux enjeux de l’égalité hommes-femmes. Depuis la mi-octobre et jusqu’à fin novembre, date à laquelle se tiendra le comité interministériel aux droits des femmes, l’association intervient bénévolement dans ce programme, dont le but est de promouvoir l’« implication personnelle de chacun des ministres dans son domaine de compétence » et de « lever les freins culturels autant qu’administratifs à l’égalité », explique l’ANDRH, dans un communiqué publié la semaine dernière.

« Nous intervenons auprès de l’État employeur, pas sur les politiques publiques », précise Pascal Bernard, vice-président de l’ANDRH, en charge des questions d’égalité, par ailleurs DRH de l’agence régionale de santé d’Ile-de-France et cofondateur du Laboratoire de l’égalité, une association de personnalités en faveur de l’égalité professionnelle.

Des séances de trois quarts d’heure

En fin de semaine dernière, l’ANDRH avait déjà rencontré 16 ministres ainsi que leurs proches collaborateurs, sur les 39 que compte le gouvernement.

Les séances de sensibilisation durent environ trois quarts d’heure. La première partie, animée par Caroline de Haas, conseillère de Najat Vallaud-Belkacem, ancienne de l’association Osez le féminisme et elle aussi cofondatrice du Laboratoire de l’égalité, est consacrée aux stéréotypes.

La seconde partie, portant sur les leviers d’action et les bonnes pratiques, est réalisée par l’ANDRH, qui mobilise sept de ses membres : Aline Crépin (Randstad), Armelle Bernard-Sylvestre (Eau de Paris), Catherine Imhoff (Axway), Sylvie Brunet (CESE), Charlotte Duda (Stream), Catherine Tripon (Face) et Pascal Bernard, chef de file.

« Ces personnes connaissent à la fois le privé et le public », explique ce dernier. Elles doivent également être assez disponibles pour s’adapter à l’agenda fluctuant d’un ministre. « Les ministres sont volontaires pour participer aux séances ; certains nous ont même demandé de revenir », déclare Pascal Bernard.

Auteur

  • EMMANUEL FRANCK